Balance ton porc

Il y’a quelques semaines, une bande de féministes enragées s’est mis en tête de mettre en PLS les hommes de pouvoir du show-business. Quand on n’a pas les couilles ou une once de talent pour percer, on s’en prend comme on peut à ceux qui ont réussi.

Alors que des gamins se font exploser tous les jours par des mines antipersonnel, on n’a rien trouvé de mieux à faire que de parler du cul de trois pétasses. Après des conneries comme « mon corps m’appartient », il fallait bien que ces fragiles trouvent un nouveau moyen pour faire parler d’elles. Et c’est là qu’est né le pire hashtag de l’univers : #balancetonporc.

Ça vient pleurnicher alors que ça rêve secrètement de se faire violer. Ça parle de supériorité et de féminisme, mais par contre dès qu’elles sont au pieu, elles oublient toutes leurs convictions.

Syndrome post-50 nuances de Grey, on se retrouve avec des nanas adeptes de pornos qui fantasment sur le viol. Mais dès que ça se prend une claque dans sa gueule, ça vient faire les pleurnichardes avec un hashtag. Vous étiez où avec vos hashtags quand des nanas allaient se faire fouetter le cul pour du pognon chez Amine Mojito? Et vous étiez où quand des nanas se prostituaient dans des télé-réalités? Parce que pour certaines gamines, ces connes sont des modèles, des exemples à suivre? Hein, vous étiez où?

De toute façon, quand une femme te parle de sexe, elle n’a pas souvent sa langue dans sa poche. Ne réclamez pas l’égalité des sexes comme le plus badass’ des Dovahkiin, si au moindre problème, vous êtes comme le pire perso d’un jeu vidéo. Et vous les mecs, ne faites pas les malins, il n’y a qu’à regarder vos réactions sur Twitter…

Alerte aux gogoles de niveau 42 oblige, les Jean-Kevin se sont réveillés en mode Social Justice Warrior, de peur de se faire lyncher sur les réseaux sociaux, un peu comme leurs copines le font déjà avec eux dans la vraie vie. Putain, merde les mecs, bien de vous caresser les ovaires?

Ça fait les caïds sur Internet, mais ça ne bouge pas de son siège lorsqu’une nana demande de l’aide dans le métro. Elles n’ont pas le pouvoir, et nous non plus à vrai dire. Il y a qu’à voir la résistance d’un mec à une nana quand il a envie de baiser. Il est prêt à admettre n’importe quoi pour arriver à ses fins. C’est peut-être vous qui avez le paquet, mais c’est elles qui savent encore le mieux s’en servir.

Et mesdames, ne venez pas nous ressortir votre fameux couplet du « non, mais vous ne pouvez pas savoir ce qu’on endure, ce que ça fait de se faire harceler ». Ça veut donc dire qu’un petit garçon qui se ferait abuser par son oncle un peu trop affectif ne peut pas savoir ce que t’endures pétasse? Et un ado qui se fait harceler ou racketter toute sa scolarité, au point de ne plus vouloir aller à l’école, non plus? La violence n’a pas qu’un seul visage, c’est bien ça le problème, et c’est ce qui fait qu’elle est si belle.

Mais dans le cas de Balance ton porc, c’est du grand n’importe quoi, et je vous le prouve. Qu’on se le dise, elles l’ont bien cherché! Il faut être sacrément naïve pour se dire qu’un producteur veut te filer un rendez-vous pour un rôle dans une superproduction hollywoodienne, alors que t’arrives à peine à tenir le tien dans la vraie vie. Ce n’est pas avec tes deux pauvres mots d’anglais et des fesses aussi dures que le corps d’une dystrophie en phase terminale, que tu risques d’obtenir un rôle respectable. Et vu ton charisme, en primaire, tu devais certainement jouer un arbre ou le vent dans la pièce de théâtre de fin d’année. Bref. Revenons à nos chialeuses. Ces pauvres petites choses fragiles se sont retrouvées dans un bureau où un mec (James Toback en l’occurrence) leur a fait passer un casting où elle devait se mettre topless pour qu’ensuite il se masturbe devant elles. Et à aucun moment, elles n’ont dit non? Il ne les séquestrait pas, je vous signale. Si on te demande de retirer le haut ou que tu vois un mec se branler et que ça te choque, mais casse-toi pauvre conne, tu n’es pas obligée de rester, mais ne viens pas nous faire chier.

Si tu l’as subi, c’est que tu le voulais un peu et je vais te dire pourquoi, l’argent. Voilà, le mot est largué. Temps que la cupidité sera plus forte que la dignité et les convictions, on en aura encore de ces histoires. OK les mecs sont des beaufs sans style, à peine bons à baiser leur main. Mais eux au moins ils sont restés fidèles à eux-mêmes. Bordel, vous avez vu où on en est. On se croirait une télé-réalité de consanguins du Nord.

Je ne voulais pas faire de vidéo à la base. Puis, j’ai vu ça…

Comme quoi, Aymeric Caron ne dit pas que des conneries, il en écrit aussi. Qu’une féministe ouvre sa gueule, je peux l’admettre, elle le fait déjà de manière pathétique tout au long de la journée. Mais lui, qu’est-ce qu’il vient la ramener ce bouffeur de quinoa? Un « défenseur des animaux » défendant des chiennes, on aura tout vu!

Elles se font traiter comme du bétail, donc elles traitent tous les mecs de porcs. Et ça, c’est comme toujours, pour chaque problème dans le monde! Une minorité voyante fait tellement parler d’elle qu’elle se met à stigmatiser tout le monde: le chaos dans les cités, les religieux extrémistes, les politiciens véreux, les agresseurs sexuels. Chaque distinction permet de mieux diviser.

À Paris, on m’a dit qu’il n’y avait plus un seul connard qui osait aborder les filles dans la rue, de peur de se faire cataloguer et insulter. Mesdames, à force de nous les briser, vous avez émasculé le peu de couilles qui restait chez certains.

Quand on peut, on veut. C’est bête, mais c’est humain. C’est juste à vous, mesdames, d’être assez fortes et intelligentes pour ne pas tomber dans leur piège. Et tout ça pour une chose, ne pas finir à l’abattoir.