Bio, végétarisme et hispters vegans

Ils sont parmi nous, ils veillent dans l’obscurité. Contrairement à eux, vous ne leur avez peut-être jamais porté attention. Mais ils nous observent. Ils ont investi les rues de toutes les villes, de tous les pays du monde. Votre femme, votre fille, votre voisin, ou votre patron font peut-être parti des leurs…

Peu de choses me fascinent au point d’y vouer une haine viscérale. Pourtant, il existe des aberrations, des concepts d’un autre genre, capables de faire vriller le plus pacifique des hommes. Le Dalaï-Lama qui sommeille en moi prend alors des allures de Stallone, pour sauver ce qui reste à sauver.

Comme si le monde n’allait pas assez mal aujourd’hui, il a fallu que l’homme se crée une nouvelle menace. Tout comme il a inventé le fascisme et la bombe atomique, l’humain est à l’origine du végétarisme et par conséquent de sa propre déchéance. Il est l’heure pour moi d’enfiler mon costume de « connard », et comme toujours, mention spéciale aux vieilles bougeasses sodomites et aux Jean-Kevin de la cour de récré, accord parental indispensable.

LE BIO

Tel un pédophile près d’une école, je suis allé rôder autour d’un magasin bio. D’aspect général, le magasin est à l’image de ses consommateurs, tout à fait banal et sans intérêt. Mais, à l’intérieur, on y découvre un monde enchanteur. Un univers peuplé de carottes tordues, de topinambours terreux et il y a même un dolmen où le boulgour est roi. Les fruits étaient tous plus abîmés les uns que les autres. Moi, ma pomme, j’aime qu’elle soit rouge et bien brillante. Si j’avais été Blanche-Neige, j’aurais été le premier à finir en PLS.

Je me suis arrêté un instant devant les légumes oubliés. Déjà, de base, s’ils ont été oubliés, c’est qu’il y avait bien une bonne raison. On devrait mettre plus d’efforts à nourrir les nécessiteux plutôt qu’à ressusciter des légumes dont tout le monde se fout. Ébahi de stupéfaction et d’angoisse, j’ai eu des miasmes devant les crosnes: le fils illégitime d’une limace et d’une pâte fusilli. Et c’est là que je me suis dit que s’il y avait un Dieu au-dessus de nous, Il se foutait bien de notre gueule. Enfin, surtout de la leur. J’ai aussi vu cette nana qui aimait tellement les légumes, que le soir chez elle, elle devait se les fourrer à la manière de Théo. Elle devait se faire une salade de cyprine en plat de résistance. Je n’arrivais pas à savoir si cela m’excitait ou si ça m’a me refroidissait.

Je me suis pris la tête des heures et je ne comprends toujours pas le « concept » du bio. Des gens sont prêts à payer une fortune pour des légumes grabataires. Si la pomme n’a pas reçu de traitement chimique, il y a eu des économies de fait, elle devrait coûter moins cher? Pas plus chère! Paradoxe… Je vous laisse méditer.

Avez-vous vu avec quelle arrogance ils cherchent à se distinguer de nous, dans nos magasins? Ils ont leur propre rayon. Comme des juifs cherchant à se différencier, leurs fruits ne se mélangent pas aux nôtres. Ah non, il y a bien trop de risques de contamination. Ils fuient les pesticides comme la peste.  « Dieu me tripote, quel émoi m’habite » disait Desproges. Quand tu manges bio et que tu es fumeur, il n’y a aucune logique. Tu n’as aucun problème à ingérer du goudron et du monoxyde de carbone toute la journée, mais par contre, dès qu’il s’agit d’un résidu de pesticide, là tu cries « famine ».

LE VÉGÉTARISME

Encore plus perdus que les gens « bio » aimant se faire enculer le porte-feuille, il y a les végétariens. Ça se dit végétarienne, mais ça suce des bites. Ça ne veut pas faire de mal à un poulet, mais c’est pour l’IVG. La viande et le sperme sont tous deux des sources de protéines. Certes. Mais ce sont de possibles bébés mort-nés qu’elles déciment lorsqu’elles commettent le génocide d’avaler.

Ça ne fait que quelques années que le végétarisme a été adopté par les masses comme un effet de mode, une alternative pseudo-réactionnaire à notre modèle carniste et capitaliste. Mais, le végétarisme remonterait aux prémices du Bouddhisme. En même temps, avez-vous vu la gueule de leur représentant? Pas étonnant qu’il ait eu besoin d’un régime drastique. Le bouddhisme est aussi crédible comme religion que le végétarisme l’est comme mode de vie.

Le végétarisme, c’est un fourre-tout sans nom, on ne sait pas vraiment ce qu’il y a dedans, un peu comme leur bouffe d’ailleurs. Les « veggies » ressemblent à des Pokémon, ils ont plusieurs stades d’évolutions. Il y a la petite frappe qui fait « genre » pour se donner bonne conscience, il y a le végétarien sélectif partiellement atteint, jusqu’au végétarien radicalisé et intégriste.

Une végétarienne m’a récemment raconté… oui, je peux me socialiser avec des gens que je méprise totalement, sans soucis. Bref, cette végétarienne m’a dit qu’elle avait été bannie d’une page Facebook pour avoir mangé des œufs. Des oeufs! On lui aurait même dit et je cite:

« Tu es une esclavagiste, une meurtrière! Tu souffres d’une dissonance cognitive ».

À entendre ça, t’as envie de leur balancer un oeuf à la gueule et les regarder pleurer.

Mais c’est typique des végétariens, de se sentir différent, au-dessus des autres: « Nous sommes normaux, vous avez un problème ». Ça veut dire quoi ça? Qu’ils auraient été choisi? Un peu comme un peuple élu? Le jour où l’humain de base prend conscience de sa pseudo-supériorité, c’est pour lui une révélation, comme si le Christ était venu lui apporter la foi, des pains sans gluten et du vin bio. Ils se gavaient de foie gras à Noël, mais maintenant ils n’osent même plus faire un duckface.

Les végétariens sont toujours dans la demi-mesure. Ce sont des incertains, de courageux lâches! Ils ne sont pas totalement perdus, mais il n’y a plus grand-chose à sauver non plus. Je ne comprends pas cette idée de s’interdire la viande, mais de pouvoir éventuellement se rabattre sur le poisson et les oeufs. Pas d’abattoirs, mais rien à foutre de la surpêche? Le végétarien ne se pose pas non plus la question de savoir qui, de l’oeuf ou de la poule, est venu en premier. Mais, dans ce monde où on veut tout, tout de suite, le mangeur d’oeufs n’est en fait qu’un mangeur de poulets impatient.

Finalement, ce qui me déçoit beaucoup chez les végétariens, c’est qu’ils veulent faire quelque chose, mais ils le font pas assez bien. Par exemple, moi j’aime beaucoup regarder un végétarien manger un bonbon. Il brille de stupidité, sa bêtise me foudroie. Il sait qu’il y a de la gélatine de porc en plus du sucre dans les saloperies qu’il mâchouille? Le végétarisme a autant d’intérêt que des préliminaires. C’est de la poudre aux yeux, on le fait pour se donner bonne conscience.

Moi, quand je me fais une salade, je n’en fais pas tout un plat.

LES HISPTERS VEGANS

Le hipster, ce clodo qui, contrairement aux SDF, a payé pour avoir les vêtements qu’il porte. Avec sa vieille barbe de terroriste, fallait bien qu’il se radicalise cet enfoiré. Pour faire chier un peu plus son monde, il s’est mis au végétarisme, mais attention, un végétarisme level 1’000.

Je suis intolérant, aux vegans. J’aimerais les biffler avec un steak saignant, pour remettre leurs idées en place, leur faire reprendre leurs esprits. Mais, c’est peine perdue. Ils sont passés du côté obscur. Ils pratiquent le djihadisme du quinoa, à s’en faire sauter le bide au fenouil. Un jour, j’allais mal, j’ai voulu en finir. J’ai alors fait une connerie… J’ai mangé vegan et j’ai profondément regretté mon geste. Ça n’a aucune consistance, c’est dégueulasse et ça file la chiasse. Ça fait des millénaires que l’homme est au sommet de la chaîne alimentaire, c’est pas pour rien! Pourquoi, il devrait se résigner à bouffer du soja en cube? Ce bouillon de cyprine fermenté qu’on appelle du tofu. Bordel, y’a rien de moins bandant que du tofu. En envahissant notre monde, les vegans ont violé nos principes et lapidé notre libido. Ils cherchent à nous faire culpabiliser, ce n’est rien d’autre que ça!

Les vegans forment une grande secte. C’est comme les scientologues, mais sans Tom Cruise. Ils te font la morale, mais ils cherchent à t’imposer un mode de vie, leur utopie, un monde où il n’y aurait que des vegans. Qu’est ce qu’on se ferait chier…

J’ai l’amère sensation que les vegans cherchent à terroriser le reste de la population. Le complexe d’infériorité qui les anime les pousse à détester pas mal de monde. Si un vegan a le moindre lien avec des carnivores, il devient impur à leurs yeux.

Défendre les animaux, c’est bien. Mais à leur stade, c’est plus possible. Finalement, s’ils vont contre la chaîne alimentaire, c’est uniquement pour y briser leurs liens. Ils prônent ce mode de vie pour soutenir la cause animale, alors que c’est contre nature. Il existe de la nourriture vegan pour animaux. Ils disent les aimer, puis ils leur donnent leur bouffe avariée. Ils ont une drôle de façon d’aimer ces gens-là.

Pour eux, et c’est véridique, c’est mal qu’un chat chasse une souris… donc, partant de ce principe, c’est mal qu’un lion chasse une gazelle? Je voudrais les voir aller expliquer au lion que ce qu’il fait c’est mal et qu’il devrait manger de l’herbe ou du tofu. J’aimerais bien avoir l’avis des animaux sur le sujet. Si ça se trouve, ils ont honte d’être défendus par ces nouvelles Brigitte Bardot. Il faudrait mettre en parallèle le taux de suicide des animaux et celui de la lutte vegan. Je suis sûr qu’il y a plus de morts depuis qu’ils s’en sont emmêlés, un peu comme les Occidentaux avec le Proche-Orient.

Je n’avais pas vraiment eu une bonne image des vegans jusqu’à maintenant.  J’ai donc voulu me documenter pour savoir pourquoi ces pauvres gens s’infligeaient pareille souffrance. Je me suis rendu à la Fnac. En arrivant, je me suis tout naturellement dirigé vers le rayon Science-Fiction. C’est ce qui s’apparente le plus à cette superche… ce mode vie. Après avoir galéré un moment à nager à la manière du petit Gregory dans cet océan de livres, je me suis arrêté net. J’avais trouvé un livre de propagande!

Antispéciste. Rien qu’avec le nom, ça sent déjà l’embrouille. 459 pages, je les ai lues, toutes. Mais si t’n’es pas vegan avant de le commencer le bouquin, quand tu le termines tu deviens soit salafiste ou soit véganophobe, et t’y es pour rien. Et on en parle d’Aymeric Caron? Ce Jésus Christ du véganisme qui cherche à convertir ses fidèles. Trois ans qu’il est vegan et il se place déjà comme prophète. Ça veut réconcilier l’homme avec la nature, mais ça viole des forêts pour imprimer son torchon.

Cet enfoiré a cherché à noyer le poisson. Il a voulu dissimuler ses fausses idées en les entourant d’un tas de chiffres. En gros, le mec s’est fait un sandwich et il a calé ses conneries entre deux tranches de pain bien moelleuses. Après, ça reste assez bien écrit, même si la forme reste meilleure que le fond. Contrairement à mes chroniques, c’est assez bien vulgarisé, n’importe quel connard ignare peut comprendre. C’est certainement un moyen de plus pour ratisser large et toucher les simples d’esprit.

Mais il y a des trucs qui ne tiennent pas la route. Le mec te parle de réincarnation. C’est peut-être lié à l’héritage bouddhiste, mais il se discrédite complètement en parlant de fantômes dans son bouquin. Où est le rationnel bordel? On est en plein délire. 

La dernière phrase du livre est « celui qui a réussi sa vie est celui qui meurt affranchi ». Sur ce coup, j’ai envie de leur donner raison. Les meilleurs partent en premiers, on en sera vite débarrassé comme ça. 

Je terminerais en paraphrasant Desproges: un bon vegan est un vegan mort.